Wednesday, May 19, 2010

Entretien de la pelouse: l'OPC appelle à la prudence





Si l'entrepreneur emploie des pesticides dans le traitement de votre gazon, il doit être titulaire d'un permis du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs.

L'Office de la protection du consommateur (OPC) constate l'imminence des offres de service des entreprises d'entretien de gazon et appréhende leurs pratiques commerciales.

Voici, selon l'organisme, comment distinguer les bonnes entreprises des mauvaises parmi celles qui viendront frapper à votre porte, qui vous téléphoneront ou que vous joindrez vous-même par téléphone à la suite d'une petite annonce parue dans un journal.


L'entrepreneur doit, au départ, avoir un permis de l'OPC. Demandez-lui de le produire. De surcroît, s'il emploie des pesticides dans le traitement de votre gazon, il doit, encore là, être titulaire d'un permis. Cette fois, du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs.


Ayez les «oreilles dans le crin». Certains commerçants vous promettent le gazon idéal ou jurent qu'ils n'emploient, pour son traitement, que des produits naturels, sans danger pour les humains et l'environnement.

Ne les croyez pas sur parole. Car il peut arriver que les résultats promis ne soient pas au rendez-vous ou qu'on ne vous ait pas dit toute la vérité. «La Loi sur la protection du consommateur interdit aux commerçants d'omettre un fait important ou encore de faire des représentations fausses ou trompeuses», peut-on lire dans un communiqué de l'Office transmis au Soleil, cette semaine.

Travail non sollicité

Des entreprises ne manquent pas du culot. Sans que vous n'ayez accepté leur proposition faite par téléphone, ils viennent, malgré vous, faire le travail. Ils pousseront l'outrecuidance jusqu'à laisser une facture dans votre boîte aux lettres, vous relanceront même, plus tard, avec un nouvel état de compte comprenant, cette fois, des frais de retard.

L'OPC est formel : la Loi interdit à un commerçant d'exiger quelque somme que ce soit pour un bien qu'il a fait parvenir à un consommateur ou un service qu'il lui a rendu sans que celui-ci ne l'ait demandé

Agentsparsecteur.com remerci M. Gilles Angers, Journaliste au journal Le Soleil