Friday, April 9, 2010

La confiance des acheteurs soutient le marché immobilier malgré une reprise inégale au Canada

- Dans certaines villes, les marchés sont survoltés alors que d'autres affichent une croissance modeste -

TORONTO, le 8 avr. /CNW/ - Après avoir connu un départ soutenu, malgré une reprise géographiquement inégale en début d'année, le marché immobilier canadien s'est stabilisé en 2010 selon l'Étude sur les prix des maisons de Royal LePage. La reprise économique, suite à la récession qui a débuté au troisième trimestre de 2009, s'est poursuivi au premier trimestre de cet année. Pendant que le volume des ventes et les prix étaient à la hausse comparativement à l'année dernière, un coup d'œil aux deux dernières années qui ont marqué le début et la fin de la récession démontre que certaines villes ont subi l'effet montagnes russes. C'est-à-dire une forte augmentation suivie par une diminution des prix, pendant que certaines régions n'ont connu aucune baisse des prix moyen des propriétés.

"Le premier trimestre de 2010 s'est poursuivi là où 2009 s'est terminé, avec un grand nombre de Canadiens enthousiastes à prendre part à un marché immobilier résidentiel ravivé," affirme M. Phil Soper, président et chef de la direction, Services immobiliers Royal LePage. "Le marché immobilier est l'un des premiers secteurs où on constate une reprise de croissance suite à une période de récession difficile. Il a principalement bénificié des faibles taux pour les prêts et du regain de confiance des consommateurs envers le marché."

Les études réalisées par Royal LePage montrent que le prix des types d'habitation clés sont à la hausse. Au Canada, le prix moyen d'une maison individuelle de plain-pied a augmenté de onze pour cent par rapport à l'an dernier, passant à 329 209 $ au cours du premier trimestre, tandis qu'une maison standard à deux étages a enregistré une hausse de 10,3 pour cent pour atteindre 365 141 $, et le prix d'un appartement en copropriété, de catégorie standard, a bondi de 10,9 pour cent, passant à 228 963 $.

Alors que certains analystes expliquent la hausse du prix des maisons des 12 derniers mois comme étant un boom immobilier à l'échelle nationale, une analyse de Royal LePage, basée sur des données s'échelonnant du premier trimestre de 2008 au premier trimestre de 2010, révèle trois différentes tendances quant aux prix des maisons dans les principales villes canadiennes :

- des fluctuations marquées dans les prix tantôt accusant des baisses

significatives, tantôt des hausses spectaculaires pour atteindre des

niveaux d'avant la récession (Toronto, Vancouver et Victoria);

- des marchés affichant une croissanceconstante, qui de façon générale

ont résisté au ralentissement, sur une période de deux ans qui s'est

traduite par une hausse progressive de prix (Halifax, Ottawa, Regina,

Saint John, St. John's et Winnipeg);

- des marchés stables, où les prix des maisons sont demeurés

sensiblement les mêmes (Calgary, Edmonton, Moncton et Montréal).

"Les moyennes nationales issues du rapport du premier trimestre ne sont pas particulièrement représentatives pour dresser un portrait du marché immobilier au pays. Les données sur l'immobilier des deux dernières années démontrent des différences considérables entre les villes quant aux diverses réactions face à la récession," déclare M. Soper. "À Vancouver et à Toronto, par exemple, la fluctuation spectaculaire du marché reflète un niveau d'irrationalité dans les marchés : anormalement craintif face à un marché moins fort et démesurément enthousiaste lorsque le vent tourne. Montréal est l'exemple d'une ville où le marché était beaucoup plus stable et les propriétaires semblaient plutôt satisfaits avec le rythme plus lent du changement."

"Même dans la période la plus active du marché, l'inévitable augmentation des taux d'intérêts et des prix moyens des maisons sera maître de la demande lorsque l'abordabilité se fera plus rare. Les prix des propriétés continueront de grimper, mais le taux d'appréciation devrait diminuer de façon continue, mois après mois, durant le reste de l'année puisque le marché se stabilisera," conclut Phil Soper.

Pour visionner le graphique régional des données, veuillez visiter : http://files.newswire.ca/29/rlpFRE.pdf

En plus d'une hausse marquée des prix au cours du premier trimestre de 2010, le volume de ventes s'est accru au cours des douze derniers mois. En effet, la demande à la hausse engendrée par des contraintes au niveau de l'offre des maisons sur le marché en 2009, ajoutée aux températures clémentes que nous avons connues pour la saison, a provoqué une forte hausse des ventes de maison sur les plus importants marchés immobiliers canadiens entre les mois de janvier et mars.

Données régionales de l'Étude sur le prix des maisons

La plus récente Étude sur le prix des maisons diffusée par Royal LePage démontre que la plus forte croissante sur douze mois se situe à Vancouver, où le prix des maisons individuelles de plain-pied a connu une augmentation de 21,8 pour cent au cours de l'année 2009 pour atteindre 906 045 $, tandis que celui des propriétés standard à deux étages a bondi de 19,2 pour cent passant à 987 500 $ et les appartements en copropriété, de catégorie standard, ont augmenté de 15,7 pour cent, se situant à 470 500 $. En raison d'une forte demande, les ventes des maisons pour le premier trimestre ont presque doublé à Vancouver, comparativement à l'année précédente. À Victoria, les prix des maisons ont également enregistré une forte croissance au cours de la dernière année, les maisons individuelles de plain-pied affichant une hausse de 12,9 pour cent, pour atteindre 511 400 $.

En Ontario, les prix ont grimpé pour tous les types d'habitation clés, et ce, dans tous les marchés ayant fait l'objet d'analyses par Royal LePage. À Toronto, les maisons individuelles de plain-pied et les propriétés standard à deux étages affichent les gains les plus marqués. Dans la Région du Grand Toronto, les prix des maisons ont augmenté en moyenne de 10 à 13,3 pour cent par rapport à l'année précédente; les maisons individuelles de plain-pied affichant un prix moyen de 459 107 $ au cours du premier trimestre. À Ottawa, les prix ont connu une hausse de 8 à 11,1 pour cent par rapport à l'année précédente. Ainsi, le prix moyen des propriétés standard à deux étages est passé à 346 833 $ au cours du premier trimestre.

À Montréal, où le prix moyen des maisons a grimpé entre 7,2 et 7,6 pour cent par rapport au douze mois précédents, le prix d'une propriété standard à deux étages était de 355 109 $ au premier trimestre de 2010. Le marché immobilier a été extrêmement actif sur l'Île de Montréal. Le faible inventaire, la forte présence des premiers acheteurs et le désir des consommateurs d'acheter une propriété avant la hausse attendue des taux d'intérêts ont contribué à l'augmentation du prix moyen des maisons au premier trimestre de 2010.

Dans les Maritimes, l'appréciation du prix des maisons s'est fait plutôt modeste, à l'exception de St. John's, à Terre-Neuve, où les trois types d'habitation clés ont connu de fortes hausses de prix se situant atour de 17,6 ou 18,4 pour cent par rapport à l'année 2009. À St. John's, le prix moyen d'une propriété standard à deux étages a grimpé à 313 775 $ au cours du premier trimestre de 2010. La ville de Saint John, au Nouveau-Brunswick, a également affiché une importante augmentation du prix de ses maisons individuelles, en particulier celui des maisons de plain-pied qui accuse une hausse de 16 pour cent par rapport à l'année précédente, à 233 775 $. Il en va de même également pour Halifax où les prix de tous les types d'habitation ont grimpé comparativement à l'année précédente, les propriétés standard à deux étages affichant un gain de 6,8 pour cent à 278 267 $.

La solide performance économique qu'a connue la Saskatchewan a continué à soutenir le marché immobilier à Regina, où le prix moyen d'une propriété standard à deux étages a augmenté de neuf pour cent, passant à 267 000 $ au premier trimestre de 2010. Le nombre limité de propriétés à vendre dans cette ville - le niveau de l'offre se situant entre 60 à 70 pour cent par rapport à ce qu'il était en 2009 - engendre des offres multiples. Entre-temps, Saskatoon connaît une situation de marché similaire et des pressions à la hausse s'exercent sur les prix : un appartement en copropriété, de catégorie standard, affiche une hausse de 28,3 pour cent pour atteindre 240 000 $. À Régina, les prix des maisons de plain-pied ont augmenté de 4,3 pour cent, tandis que ceux des propriétés standard à deux étages ont grimpé de 9 pour cent.

À Winnipeg, les prix moyens ont grimpé entre 9,6 et 11,9 pour cent comparativement à l'année précédente, le prix des maisons individuelles de plain-pied atteignant 259 313 $ au cours du premier trimestre. La hausse des prix est à la fois attribuable au nombre limité de propriétés à vendre et à l'attrait marqué des acheteurs d'une première maison pour les taux d'intérêt avantageux.

En Alberta, les marchés immobiliers ont continué à négocier la reprise au cours du premier trimestre de l'année. Bien que les prix soient encore plus bas qu'avant la récession, tous les types d'habitation à Calgary ont connu, au cours des douze derniers mois, des hausses de prix allant de sept pour cent à plus de 10,6 pour cent. À Edmonton, les prix des maisons sont demeurés stables ou ont augmenté par rapport à l'année précédente. Les propriétés standard à deux étages ont accusé les plus fortes hausses, dont une appréciation de 5,2 pour cent ect…

Renseignements: David Kaiser, Premier vice-président, Fleishman-Hillard Canada, (416) 645-3682; Anna Lilly, Vice-présidente, Fleishman-Hillard Canada, (604) 505-9048; Tammy Gilmer, Directrice, Relations publiques et Communications nationales, Royal LePage Real Estate Services, (416) 510-5783

http://agentsparsecteur.com


No comments:

Post a Comment